Pablo Picasso (1881-1973) Correspondance autographe avec Max Pellequer, Les années Vallauris, 1950-1955

Pablo Picasso (1881-1973)
Correspondance autographe avec Max Pellequer, Les années Vallauris, 1950-1955
35 lettres autographes signées de différents formats et différents supports.
- 19 lettres (2 mai 1950 - 3 mai 1950 - 5 mai 1950 - 11 mai 1950 - 3 mars 1953 - 17.4.53 - 20 avril 1953 - 1er aout 1953 - 30 septembre 1953 - 17 octobre 1953 - 28.12.53 - 4.1.54 - 11.2.54 - 28.4.54 - 20 juillet 54 - 29.9.54 - 26 mars 1955 - 15.4.55 - Sans date). Différents formats. Encre bleue, crayon à papier, crayons de couleurs.
Il s'agit de lettres administratives dans lesquelles Picasso parle essentiellement de considérations bancaires.
- 2 mai 1950. 1 page in-4. Encre noire.
Picasso lui parle de son chauffeur Marcel [Boudin] qui "gagne chez moi 20 000 frs par mois".
- 7 septembre 1951. 2 pages in-4. Encre noire.
Picasso lui parle du renvoi de son chauffeur (à son service pendant 25 ans, il sera congédié après avoir eu un accident à 60 kms de Paris).
- 5.12.53. 2 pages in-4. Crayon de couleurs rouge.
Picasso se plaint qu'on lui envoie des papiers concernant Françoise Gilot et parle de prendre son fils Paul en tant que chauffeur.
- 27 juillet 1950. 1 page in-4. Encre noire.
Picasso lui parle de son travail "Je travaille.... tous les jours à l'atelier jusqu'à 9h du soir, je ne sais pas faire autre chose". Puis il termine sa lettre en lui donnant la date de l'inauguration du monument L'homme au mouton le 6 aout à 4h (don de Picasso en 1949 qui sera placé sur la Place du Marché à Vallauris)
- 12 septembre 1950. 1 page in-4. Feutre marron.
Picasso se porte garant pour le journal communiste "Le Patriote" de Nice à hauteur d'1,5 M de francs.
- 12 novembre 1951. 1 page in-4. Encre bleue.
Picasso lui parle de son travail de sculpture "- une petite fille sautant à la corde - une guenon avec son enfant - une grue - pot de fleur. Je reste à l'atelier jusqu'à 10h ou 10h 1/2 et je recommence le jour après aussi tôt que possible".
- 22 novembre 1951. 1 page in-4. Encre bleue.
Picasso lui demande de prêter pour une exposition "le tableau de la femme à la taie dans l'oeil...Faites moi ce plaisir". Il s'agit de la Celestina peinte à Barcelone en 1904.
- 5 juin 1954 . 1 page in-4. Encre bleue.
Picasso le remercie d'avoir prêté le tableau [pour l'exposition "Picasso, oeuvres de 1900 à 1914 des Musées de Leningrad et de Moscou et de quelques collections particulières, Maison de la pensée française, Paris du 9 juin au 28 sept. 1954].
- 7 septembre 1952. 2 pages in-8. Encre bleue.
Picasso lui parle de son travail "Je me suis mis à vouloir faire un immense tableau de 100 mètres carrés. Imaginez quelle histoire. Et en plus et vous me connaissez des dessins des eaux fortes des lithos mais ainsi je suis fait et rien ne pourra me refaire autrement".
Il s'agit des panneaux La Guerre et La Paix qui seront installés dans la chapelle du chateau de Vallauris.
- 3 janvier 1953. 1 page in-4 chaque. Encre bleue.
Picasso lui parle d'un service de céramique qui n'est pas fini.
- 5 lettres (10.2.53 - 25 avril 1953 - 16 juin 1953 - 29 avril 1953 - 17 juillet 1953). 1 page in-4 chaque . Encre bleue ou feutre rose.
Picasso lui parle d'une toile pour sa salle à manger qu'il n'a pas encore commencée et de sa prochaine exposition à Rome (à la galleria d'arte moderno & contemporeneo, du 5 mai au 5 juillet 1953).
- 28.3.55. 1 page in-4. Encre bleue.
Picasso l'informe qu'il va acheter une maison. Il s'agit surement de la Villa La Californie à Cannes.
Note : En 1946 accompagné de Paul Éluard, Picasso se rend à Vallauris, situé entre Antibes et Cannes. Il y rencontre Suzanne et Georges Ramié, potiers à la tête de l'entreprise Madoura. C'est à partir de ce moment que la céramique prendra une large part dans le travail de l'artiste. Il s'installe à Vallauris en compagnie de Françoise Gilot et de ses deux enfants Claude et Paloma dans la villa La Galloise. Leur relation prendra fin en 1953.